Croix Gaston ROYEZ, Bousval

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ROYEZ Gaston Pierre

Français - Frans Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Mort pour la France - Stierf voor Frankrijk
Naissance/Geboorte : Magny-en-Vexin, Val-d'Oise, FR 1910-02-12; Décès/Overlijden : Bousval, BW, BE 1940-05-16
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Lieutenant au 43e Régiment d'Infanterie Motorisée (R.I.M.) français. Officier de Renseignement, mortellement blessé à Faux (Court Saint-Etienne), BW, BE. Première inhumation: Bousval, BW, BE, le long d'un des murs latéraux de l'église. Dernière sépulture: Chastre, BW, BE, cimetière militaire français, tombe n° 558 (Sources [26] et [434]). Décédé dans un poste de Croix-Rouge de l'armée française installé dans l'ancienne distillerie DEBROUX, le long de la route provinciale à Noirhat (actuellement avenue des Combattants). (Source [434]). Circonstances de son décès (Extrait de Paul RASCLE, "Mère, voici tes fils qui se sont tant battus. Août 39 – Juillet 40. Les combattants racontent", Les Editions Nord Avril, Bouvignies 2013, 400 pages, page 117): Arrive sur la place de Bousval l’auto de liaison laissée à la disposition du Lieutenant ROYEZ, conduite à grande peine par le chauffeur atteint d’une balle au pied, qui a mis tout son courage à ramener au PC l’auto, au fond de laquelle gît le corps écroulé et sans vie de son officier. Il semble que le drame se soit produit au moment où le Lieutenant ROYEZ, hanté par l’idée de rendre compte rapidement de sa mission (alors que tous les itinéraires vers Bousval étaient encombrés par une circulation intense), a prescrit à son chauffeur de faire usage de ses phares pour franchir une section de route difficile. L’auto a essuyé alors une rafale de balles parties dans la nuit on ne sait d’où. Le Lieutenant ROYEZ, une artère tranchée, a-t-il méconnu la gravité de sa blessure ? A-t-il cru pouvoir arrêter l’hémorragie en appliquant lui-même un garrot de fortune ? A-t-il été trahi par ses forces avant d’avoir pu demander du secours ? Toujours est-il que son chauffeur revenu de sa stupeur, reprenant le volant malgré la douleur de son pied traversé par une balle n’a pu ramener au PC qu’un cadavre exsangue. Le Lieutenant ROYEZ est, au cours de cette courte campagne, le premier officier du 43ème à offrir sa vie en holocauste. NB : Selon le Capitaine THILLIEZ, le Lieutenant ROYEZ a été tué par des Français. C’est l’abbé DESMETTRE, brancardier au 1° bataillon qui lui a donné l’extrême onction. Les prêtres servaient souvent de brancardiers dans les postes de secours de bataillon. En le perdant, le régiment est privé des services d’un Lieutenant plein d’allant, mû par une âme d’élite. Son choix comme "Officier de renseignements" se justifiait par un ensemble de qualités exceptionnelles. Son Colonel qui, comme officier, le tenait en haute estime et, comme camarade, aimait son jeune enthousiasme, ressentait durement cette perte. Il ne voulut partir pour Malplaquée qu’après l’inhumation du Lieutenant Royez près de son PC tout près de l’église de Bousval.
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: http://www.bel-memorial.org/photos_brabant_wallon/chastre/cim_mil_FR/ROYEZ_Gaston_Pierre_42162.htm
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