Stèle aux résistants et à Jean BOURGUET, Aywaille

1 personne(s)/personen

Retour à la description du monument - Terug naar de beschrijving van het monument



BOURGUET Jean

Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Résistant - Weerstandslid
Naissance/Geboorte : Aywaille, LG, BE 1921-08-20; Décès/Overlijden :
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Jean BOURGUET est né à Aywaille le 20 août 1921. Lorsque éclate la Deuxième Guerre mondiale, il est étudiant en droit et évacue vers la France avec quelques amis aqualiens. Dès son retour, il s’intéresse à la Résistance qu’ il intégrera par l’ intermédiaire de son père, Jules BOURGUET, secrétaire communal à Aywaille. En effet, dès le début des hostilités, ce dernier est sollicité pour la fourniture de faux papiers à des prisonniers évadés, à des réfugiés des cantons de l’Est ou du Grand-Duché ou encore à des Juifs. Il entre ainsi indirectement dans la Résistance. En octobre 1942, il est approché par Monsieur DERWAEL, militaire de carrière, qui lui demande s’il ne voudrait pas travailler pour le service de renseignements MARC. C’est ainsi que son fils Jean, réfractaire au travail obligatoire, entre en résistance par le canal de Dieudonné THONON, dit Willy. Après la Guerre, il sera, à ce titre, reconnu comme auxiliaire de 1ère classe au service de renseignement et action MARC. Tout en restant actif dans le domaine du renseignement, il devient ainsi également résistant armé. Plus tard, THONON se révélera être un agent de la Sipo-SD. Son élimination sera décidée et exécutée: on l’attirera dans un guet-apens auquel prendra part Jean BOURGUET. En mars 1943, le Docteur Jacques SCHAEFFER lui propose de travailler pour l’O.M.B.R. (Organisation Militaire Belge de la Résistance) et soi-disant pour le Deuxième Bureau français. Ce groupe participera à l’élimination de plusieurs agents de la Sipo-SD. Mais au fil du temps l’ attitude du Docteur Jacques SCHAEFFER lui apparaît, ainsi qu’aux autres membres de son groupe, de plus en plus suspecte. Le hasard les met alors en contact avec le colonel MODARD, commandant du régiment de la forteresse de Liège en 1940, qui, après enquête, confirme que le Docteur Jacques SCHAEFFER est effectivement un escroc et un bandit et qu’il faut l’éliminer. Cet acte accompli, Jean BOURGUET rejoindra les Partisans Armés avec qui les premiers contacts sont noués en novembre 1943. Il participe à la constitution de la 31ème Cie, dont il sera le premier commandant sous le pseudonyme de commandant ETIENNE et dont, plus tard, il écrira l’histoire. Sa tête sera mise à prix 500.000 francs par la Feldgendarmerie. À la Libération, il s’engagera à la 2ème brigade infanterie Yser et poursuivra une carrière militaire qu’ il terminera avec le grade de lieutenant-colonel.Jean BOUGUET décède, le 26 novembre 1992, à l’ âge de 71 ans, à la clinique du Val d’Or à Liège (Source [81])
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten:
Rendre hommage à cette personne - Een hulde brengen aan deze persoon
 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

Monuments
Personnes mentionnées sur les monuments

Monumenten
Op de monumenten genoemde mensen