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Simone VILLERS




Document aimablement transmis par Luc MARCHAL





Simone VILLERS, avec son neveu Karl SIMON
Documents transmis par Karl SIMON



 

 

Dès octobre 1940, Simone VILLERS est active dans la Résistance. Sa détermination est telle, que très rapidement elle devient secrétaire du service "Renseignements et Actions", une des premières structures de la Résistance active en Belgique. Elle y exerce aussi la fonction d'agent de liaison et assure en outre la liaison entre les différentes filières d'évacuation vers l'Angleterre.

En juillet 1941, ses chefs lui confient la liaison avec les réseaux étrangers. Responsabilité particulièrement sensible et importante, alors que tout est à organiser en ce début de la Deuxième Guerre Mondiale. Mais Simone VILLERS souhaite en faire plus encore et porter le combat au sein même de l'état-major allemand. Durant la trop brève période où elle y fut active, elle parvint néanmoins à empêcher l'arrestation de plusieurs Résistants.

Malheureusement, le 8 octobre 1941, elle est arrêtée par la Gestapo et jetée en prison. Jamais, au cours des nombreux interrogatoires qu'elle subit, elle ne cita un seul membre du réseau ou un service quelconque de la Résistance. Son attitude en prison fut exemplaire. Refusant de s'apitoyer sur son propre sort elle constitua, au contraire, un véritable réconfort pour ses compagnes d'infortune.

En janvier 1942, elle est déportée en Allemagne et selon les renseignements recueillis après la guerre, elle continua, dans les geôles nazies, à se comporter en héroïne jusqu'à sa mort.

Il est à noter que son frère Robert, sous-officier au 1er Régiment de Chasseurs ardennais, l'avait précédée dans le sacrifice suprême. En effet, Robert VILLERS, dont le nom est gravé sur le monument aux Morts situé sur la Grand Place de Mont-Saint-Guibert, est tombé au champ d'honneur à VINKT dans les violents combats qui, du 24 au 27 mai 1940, opposèrent les vaillants et pugnaces Chasseurs ardennais aux assaillants allemands sur la Lys.

Discours prononcé par Luc MARCHAL, le 16 mai 2013, à l'occasion de la cérémonie de parrainage de la stèle à la mémoire de Simone VILLERS par l'École "Le Bon Départ" de Mont-Saint-Guibert





Document paru dans la presse locale, probablement en 1946